Les 7 idées reçues sur la cigarette électronique

1. Vapoter ne permet pas d’arrêter de fumer

Faux. De nombreuses études récentes confirment que la cigarette électronique aide réellement à arrêter de fumer. Environ, 3 millions de personnes utilisent des cigarettes électroniques en France selon Santé Publique France. La majorité d'entre elles sont d'anciens fumeurs qui ont consciemment opté pour cette alternative plus saine pour arrêter de fumer. En effet, en 2019, une étude menée par le professeur Peter Hajek du Wolfson Institute of Preventive Medicine de Londres a démontré que:

• Le vapotage est un moyen de sevrage tabagique aussi efficace que les substituts nicotiniques traditionnels 

• La cigarette électronique est plus efficace que les patchs à la nicotine et d'autres solutions comparables 

2. Le vapotage est aussi nocif, voire plus, que le tabac

Faux. Selon des rapports du ministère de la Santé britannique, vapoter est 95 % moins nocif que fumer. Cette différence s'explique par l'absence de combustion dans la cigarette électronique, ce qui réduit considérablement les substances toxiques, comme le monoxyde de carbone, les goudrons et d’autres agents cancérigènes.

3. La nicotine est toxique et cancérigène

Faux. Certains la tiennent responsable de tous les maux du tabagisme et de la cigarette électronique alors que les éléments nocifs sont ceux contenus dans la fumée d’une cigarette de tabac comme dit précédemment. En effet, rappelons qu'une cigarette contient près de 40 substances cancérigènes tels que le monoxyde de carbone ou encore le goudron, qui sont réellement nocives pour la santé. Tandis que la nicotine, bien qu'elle crée une dépendance n'est pas en elle-même responsable des maladies graves associées au tabac.

4. La vape incite à fumer, surtout chez les jeunes

Faux. Les études montrent au contraire que le vapotage est souvent une voie de sortie du tabagisme plutôt qu’une incitation. Dans les pays où le vapotage est courant, le nombre de jeunes fumeurs a atteint des niveaux historiquement bas.

5. On ne sait pas ce que contiennent les e-liquides

Faux. La composition des e-liquides est publique, les fabricants devant la déclarer à l’ANSES, l'Agence Nationale de Sécurité Sanitaire. Un e-liquide se compose généralement de propylène glycol, de glycérine végétale et d’arômes alimentaires. Certains e-liquides peuvent contenir un faible taux d’alcool (moins de 0,5 %) et de la nicotine. Tous ces composants sont utilisés depuis longtemps dans les secteurs alimentaire, pharmaceutique et cosmétique, et leurs effets sont bien documentés.

6. Vapoter, c’est passer d’une addiction à une autre

Faux. Vapoter correspond à la même dépendance à la nicotine. Ce n’est cependant pas la nicotine qui est dangereuse, mais bien les produits toxiques issus de la combustion dans le tabac. La cigarette électronique est un "outil de réduction des risques", permettant aux fumeurs de satisfaire leur besoin en nicotine tout en limitant les effets nocifs sur leur santé.

7. La cigarette électronique coûte trop cher

Faux. Il est vrai qu’à l’achat, la cigarette électronique et les e-liquides représentent un investissement de départ entre 16,90 € et 66,88 €, selon les modèles et les habitudes de consommation. Cependant, cet investissement initial se rentabilise : un vapoteur peut économiser entre 70 et 400 € par mois, soit jusqu’à 4 800 € par an. De quoi alléger son budget tout en améliorant sa santé.