Le gouvernement Lecornu 2 vient de présenter son projet de loi de finances 2026 , et une chose est sûre : l'avenir de la vape indépendante est plus que jamais menacé. Assimilation au tabac, nouvelles taxes, interdiction de la vente en ligne, statut restreint des boutiques… Ce texte pourrait bien provoquer un véritable séisme dans l'univers du vapotage.
Une industrie qui sauve des vies, menacée d'extinction
Depuis plus de 15 ans, la vape a permis à des millions de Français de réduire ou d'arrêter complètement le tabac . Les chiffres parlent d'eux-mêmes : le tabagisme des jeunes chute, les ventes de cigarettes baissent, et le vapotage s'impose comme l'outil n°1 de sevrage tabagique .
Pourtant, le gouvernement semble avoir choisi une toute autre voie : assimiler la vape au tabac et lui appliquer les mêmes contraintes. Une décision jugée absurde par les professionnels du secteur comme par les utilisateurs.
Vaper devient fumer : l'assimilation juridique au tabac
L' article 23 du projet de loi de finances redéfinit la cigarette électronique comme un produit « susceptible d'être fumé ».
Concrètement, cela signifie que vaper sera considéré comme fumer — juridiquement parlant — et que les produits de vapotage seront soumis aux mêmes règles que les cigarettes.
Les conséquences directes :
- Nouvelle taxe punitive : de 3 à 5 centimes par millilitre , selon le taux de nicotine, en plus de la TVA à 20 % .
- Interdiction totale de la vente en ligne , ce qui entraînerait la fermeture immédiate de tous les sites e-commerce de vape .
- Changement de statut pour les boutiques spécialisées , désormais assimilées aux bureaux de tabac, avec des obligations administratives renforcées et une perte d'indépendance commerciale.
Un coup fatal pour les vapoteurs et les petites entreprises
Cette assimilation mettrait fin à la liberté de choix des consommateurs .
Les vapoteurs des zones rurales ou éloignées des grandes villes — pour qui la vente en ligne est souvent le seul moyen d'accéder à du matériel de qualité — se retrouveraient privés d'alternatives.
Résultat : un retour massif au tabac , avec les conséquences sanitaires que l'on connaît.
Pour les entrepreneurs de la vape, c’est un désastre annoncé : taxation supplémentaire, perte d’autonomie, interdiction de la vente à distance et dépendance totale à l’administration. Une politique jugée contre-productive et injuste pour un secteur qui a pourtant prouvé son efficacité dans la lutte contre le tabagisme.
Taxation des e-liquides : un impôt déguisé au nom de la santé publique
Selon le projet, tous les e-liquides seront désormais considérés comme des produits à fumer, qu’ils contiennent ou non du tabac.
Les taux prévus sont de :
- 0,03 €/mL pour les liquides contenant jusqu’à 15 mg/mL de nicotine
- 0,05 €/mL pour ceux dépassant 15 mg/mL
Prenons un exemple concret : un flacon de Ragnarok 50 mL actuellement vendu 18,90 € serait taxé 1,50 € supplémentaires, soit un prix final d’environ 20,40 €.
Et ce n’est qu’un début : à l’horizon 2028, l’Union européenne prévoit une taxation minimale encore plus lourde, de 12 à 36 centimes/mL.
Interdiction de la vente en ligne : une mesure absurde et dangereuse
L’article L.3513-18-4 du Code de la santé publique prévoit d’interdire toute vente à distance de produits de vapotage, y compris via Internet ou marketplaces.
Cela signifie :
- Plus de commandes en ligne pour les particuliers
- Plus d’envois postaux de produits de vape
- Seuls les buralistes agréés pourront vendre ces produits, sous conditions strictes de formation et de conformité
En clair, le vapoteur n’aura plus le droit d’acheter son matériel sur les sites qu’il fréquente depuis des années. Un retour en arrière total, contraire à la liberté de consommation et à l’innovation.
Un projet qui profite au tabac, pas à la santé publique
En traitant la vape comme le tabac, le gouvernement risque de favoriser le retour vers la cigarette, principale cause de 75 000 décès par an en France.
Le tabac sort grand gagnant de ce projet, tandis que les acteurs de la vape indépendante — artisans, distributeurs, fabricants, et surtout anciens fumeurs — risquent d’être balayés.
⚠️ Agissons ensemble avant qu’il ne soit trop tard !
La FIVAPE (Fédération Interprofessionnelle de la Vape) et des milliers de professionnels appellent à la mobilisation nationale pour défendre la vape indépendante.
Chaque voix compte, et votre signature peut faire la différence.
Signez la pétition officielle pour dire NON à l'article 23 du projet de loi de finances 2026 et défendez votre liberté de vaper :
➡️ Signez la pétition ici
En signant, vous soutenez :
- Le maintien de la vente libre et encadrée en ligne
- La protection des petites entreprises françaises de la vape
- Le droit de choisir une alternative au tabac pour des millions de vapoteurs
Défendre la vape, c'est défendre la santé publique
Assimiler la vape au tabac, c'est nier 15 ans de progrès sanitaire et d'espoir pour des millions de fumeurs . Plutôt que de condamner la vape, il est temps de la reconnaître comme une solution efficace et responsable . La France, pionnière dans la réduction des risques, doit continuer à protéger cette alternative — pas la détruire.
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